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Pour tout travail de soudage, l’utilisation du gaz approprié peut grandement faciliter votre activité. Connaitre et identifier les gaz de soudage et leurs propriétés selon les paramètres de votre projet et vos objectifs de soudure vous assurent confort et rendement. - Messer France SAS

Choix du gaz de soudage - texte

Les gaz de soudage au service de votre savoir-faire, pour des résultats de soudure qualitatifs

Duo facti sunt unum (et de deux n'en faire qu'un)

Applications imbriquées

Soudage - Coupage

Choix du gaz de soudage - texte

Parlons soudage

Procédé industriel majeur, le soudage se définit comme l’opération d'assemblage de deux matériaux présentant ou non les mêmes caractéristiques. Cette opération crée un joint appelée soudure, dont les caractéristiques mécaniques et métallurgiques sont les plus proches possibles du matériau de base.

La soudure est obtenue par fusion du métal de base avec présence, dans certains cas, d’un métal d’apport. Il existe plusieurs procédés dont celui à l'arc électrique sous protection gazeuse, et l’importance des gaz de soudage pour ces procédés est notable.

Les gaz et mélanges de gaz de soudage sont utilisés durant le geste technique afin de garantir la qualité du résultat de soudure par 3 actions :

  • Protection des soudures de la contamination de l'air ambiant,
  • Garantie de la stabilité de l'arc électrique,
  • Facilitation du travail du soudeur.

 

Les types de gaz de soudage utilisés en pratique

Les gaz inertes

L’argon et l’hélium sont les deux gaz inertes majeurs en soudage :

Argon Hélium
L'Argon est utilisé en gaz de fond à tous les mélanges L'Hélium est principalement utilisé pour le soudage des aluminiums ou en apport énergétique pour le soudage pour des matériaux inoxydables à forte épaisseur, procédé MIG/TIG.

 

Les gaz actifs

Additionnés dans l’argon, 3 gaz sont fréquemment utilisés : le dioxyde de carbone (CO₂), l'oxygène et l'hydrogène. Ils présentent chacun des caractéristiques d’intérêt pour leur influence sur les actes de soudure : la stabilité de l'arc, la forme des cordons et la pénétration.

 

Le choix des gaz Messer pour vos travaux de soudage

Garants d’une efficacité optimale, nos gaz sont élaborés pour répondre au plus près de vos besoins. Nos spécialistes conçoivent des produits de haute précision au cœur de notre centre de R&D, et vous assurent des présentation et formations au sein de nos centres techniques de compétences.

Parmi les produits qui constituent la gamme de gaz de soudage Messer, il y a forcément celui dont vous avez besoin pour votre activité : chacun adresse une solution spécifique au procédé de soudage mis à profit pour une meilleure productivité, qualité et facilité d’emploi.

Messer a conçu et met à votre disposition un service d'aide au choix de vos gaz de soudage utiles selon les paramètres de votre projet.

Contactez nos spécialistes

Choix du gaz de soudage - texte 2

L’emploi des gaz et mélanges de gaz de soudage pour le soudage des aciers

Dans cette partie, nous vous proposons d’évoquer les différents mélanges de gaz de soudage industriel, leurs utilisations spécifiques et partageons quelques conseils pour vous aider à choisir le gaz approprié pour vos besoins.

Le soudage sur l’acier avec nos mélanges à 2 ou 3 constituants

Pour le travail des aciers faiblement alliés, il est courant d’exploiter l’un des mélanges Argon (gaz inerte) + Dioxyde de Carbone (gaz actif) disponibles et dont le taux de CO₂ varie selon l’épaisseur des aciers à souder : les teneurs plus élevées en CO₂ confèrent une meilleure stabilité au bain de fusion pour le soudage en position.

Réduire le temps de soudage pour augmenter la productivité est un enjeu majeur pour tout professionnel au quotidien.

Les mélanges de gaz Messer à 3 constituants (Argon, CO₂ et Oxygène) sont la solution à votre pratique. Par ajout d’oxygène, les propriétés de ces mélanges renforcent les performances du soudage en renforçant la qualité de la soudure et en améliorant les conditions de travail des soudeurs.

L’adjonction d'un faible pourcentage d'oxygène concourt à

  • diminuer les fumées de soudure,
  • améliorer l'aspect du cordon,
  • diminuer les projections.

Les mélanges de gaz de protection à 2 constituants Messer :

Dans l’Argon :

  • teneur en CO₂ : le choix du Ferroline C pour un rendement maximisé

    L’utilisation du Ferroline C Messer favorise la tenue du bain de fusion lors du soudage en position

    • acier ≤6mm d’épaisseur : optez pour le Ferroline C8 soit 8% de CO₂ dans l’Argon (M20 selon la norme ISO 14175)
    • acier >6mm d’épaisseur : optez pour le Ferroline C18 soit 18% de CO₂ dans l’Argon (M21 selon la norme ISO 14175)
  • teneur en O₂ : le choix du Ferroline X pour un gain de productivité

    L’utilisation du Ferroline X4, soit 4% d’O₂ dans l'Argon (M22 selon norme Iso 14175), réduit le taux de projections, et donc le temps de nettoyage.

Les mélanges de gaz Messer à 3 constituants, des gaz hautes performances

Les mélanges à teneur en CO₂ et O₂ dans l’Argon : Le choix des gaz optimaux combinant les avantages

  • de l’oxygène, qui réduit le taux de projections,
  • du CO₂, qui contribue au maintien du bain de fusion
    • Ferroline C6X1 soit 6% de CO₂ et 1% d’O₂ dans 93% (M24 selon la norma ISO 14175)
    • Ferroline C12X2 soit 12% de CO₂ et 2% d’O₂ dans 86% d’Argon (M24 selon norme ISO 14175).

 

La soudure des aciers au semi-automatique

La soudure au semi-automatique est un procédé de soudage qui nécessite l’utilisation d’un appareil de soudure à l’arc sous protection gazeuse.

Ce procédé de soudage, également appelé MIG (Metal Inert Gas) ou MAG (Metal Active Gas), est réalisé en alimentant l’électrode en électricité et en utilisant un gaz inerte, tel le dioxyde de carbone ou l’argon, pour protéger le bain de fusion du métal.

 

La sélection du mélange de gaz Messer en procédés MIG, MAG et TIG pour le soudage des aciers

MIG, MAG, TIG, quelle différence ?

Le MIG (Metal Inert Gas) et le TIG (Tungsten Inert Gas) se différencient du MAG (Metal Active Gas) par le type de gaz utilisé :

  • MIG/TIG : utilisation de gaz inertes tels que l'argon et/ou l'hélium. Par définition, ces gaz ne réagissent pas avec le matériau soudé. Le MIG est le procédé est idéal pour réaliser des soudures de matériaux non ferreux comme l'aluminium.
  • MAG : utilisation des gaz actifs, principalement le dioxyde de carbone (CO₂) ou des mélanges d'argon et de CO₂. Ces gaz réagissent avec le métal fondu et sont principalement utilisés pour le soudage des aciers.
  • MIG vs TIG : Le procédé MIG utilise un fil d’électrode continu tandis que le procédé TIG utilise un arc électrique pour fondre les métaux ensemble.

Quel gaz pour le soudage MIG, MAG et TIG ?

Le choix est guidé par le matériau de base.

MIG MAG TIG
Argon pur ou mélanges d'argon et hélium pour des matériaux non ferreux comme l'aluminium. Mélanges d'argon et de CO₂ pour les aciers dont la composition caractéristique est 80% d'argon et 20% de CO₂. Argon pur, des mélanges argon/hélium peuvent être utilisés si la pénétration ou la vitesse de soudage doivent être augmentés.
Réalisation sur poste à souder semi-automatique  

Le procédé de soudage MIG (Metal Inert Gas)

Utilisant un gaz inerte tel l’argon ou l’hélium pour la soudure de métaux comme les aciers inoxydables ou l’aluminium, le MIG permet de réaliser des soudures sur poste à souder semi-automatique équipé d’un dévidoir (séparé ou non) et d’une torche de soudage qui peut être refroidie tout comme le MAG.

Le soudage MAG (Metal Active Gas) des inox

Le travail des aciers austénitiques est fréquemment réalisé à l’aide d’un mélange de gaz constitué de 3% (max.) de CO₂ dans l’argon.

  • Avec ajout d’oxygène en faible pourcentage, la surface du cordon sera légèrement oxydée.
  • L’ajout d’hélium peut être réalisé pour gagner en efficacité de soudage, notamment dans le cas du soudage d’aciers duplex et/ou fortement austénitiques. L’hélium permet également de souder des pièces de fortes épaisseurs.

Le procédé de soudage TIG (Tungsten Inert Gas)

Essentiellement réalisé avec de l’argon et très répandu pour le soudage des aciers inoxydables, le procédé peut être nettement potentialisé par l’ajout d’hydrogène entre 3 et 5%. Le gain en qualité et de productivité est notable : amélioration de l’aspect de la soudure, de la pénétration et de la forme du cordon.

Pour les aciers duplex et/ou fortement austénitiques, l’introduction d’azote permet respectivement de maintenir l’équilibre austénite/ferrite et de contenir le taux de ferrite delta selon les valeurs limites. L’emploi d’hydrogène n’est pas envisageable pour ce type d’acier.

Trouvez en quelques clics le gaz de soudage qu’il vous faut

La protection envers

La protection envers est une technique de soudage qui est fréquemment associé aux procédés TIG et MAG pour les travaux de soudure des aciers alliés. Lors du geste technique, il est recommandé de ne pas excéder 20 ppm d’oxygène résiduel en racine du joint soudé. Selon la préconisation et le rôle de la pièce soudée, le taux d’oxydation par l’oxygène peut varier et pourra être identifiée visuellement selon la coloration de la partie envers.

  • Pour les tubes de petite section, le gaz de protection envers entre par une extrémité et ressort par l’autre en maintenant une légère surpression (débit 2 à 4 l/min). L’étanchéité est maintenue par bouchons coniques permettant de limiter au maximum le taux d’oxygène.
  • Lorsqu’il s’agit de tubes de plus grands diamètres, le gaz de protection envers est amené au niveau de la racine de la soudure à l’aide de dispositifs auxiliaires telles que des rondelles d’inertage flexibles qui permettent d’inerter la racine de la soudure. Point de vigilance : le temps de purge préalable devra être suffisant pour assurer l’efficacité du procédé

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Choix du gaz de soudage - texte 3

L’emploi des gaz et mélanges de gaz de soudage pour le soudage des aluminiums

L'assemblage d'alliages légers peut se faire grâce à diverses méthodes de soudage. C’est précisément pour cela que Messer vous propose une large sélection de gaz de protection répondant à chaque objectif de résultat : la gamme Aluline

En règle générale, l’argon pur ou des mélanges argon-hélium sont plebiscités pour le soudage des aluminiums, et faire le choix de mélanges de protection innovants Aluline Messer peut se révéler particulièrement gagnant en termes de productivité car les mélanges de gaz Aluline N et Aluline He-N contenant de l’azote permettent de :

  • stabiliser et concentrer l'arc électrique pour une meilleure densité,
  • améliorer la pénétration du soudage,
  • réduire la porosité de la zone de fusion.

 

Le procédé de soudage TIG des aluminiums

L’emploi du courant alternatif est une composante essentielle pour le soudage des aluminiums en procédé TIG afin de dissoudre efficacement la couche d'oxyde présente à la surface du matériau.

L’usage de gaz contenant de l’hélium pur ou en grande proportion se fera dans le cas d’un soudage de matériau aluminium en procédé TIG lorsque que le courant est utilisé en continu avec polarité inverse. Cette technique reste peu commune.

 

Le procédé de soudage MIG des aluminiums

En procédé de soudage MIG, la méthode dite pulsée est favorisée pour la soudure de matériaux de faible épaisseur car cette technique limite les risques de porosité et de projections. Comme pour le soudage des aciers, le procédé MIG est mis à profit pour évoquer la soudure avec un poste semi-automatique, avec un dévidoir pouvant être séparé et une torche de soudage.

Plus l'épaisseur des plaques sera importante, plus il sera nécessaire d’augmenter la proportion d'hélium dans le mélange.

 

Les procédés particuliers de soudage des aluminiums

Dans le cas d’un procédé de soudage automatisé, le soudage plasma représente une alternative particulièrement intéressante au TIG :

  • Le procédé plasma MIG, qui combine les techniques MIG et plasma, est idéal pour souder en une seule passe des tôles très épaisses, assurant une qualité de soudure supérieure.
  • La méthode MIG bi-fils, qui intègre deux fils électrodes dans une seule buse, souvent avec deux dispositifs d'alimentation et sources de courant distincts, est idéale pour créer de longs cordons de soudure, soit en position horizontale soit pour des assemblages circulaires.

Le courant alternatif sera favorisé pour garantir le bris de la couche d’oxyde située en surface du matériau.

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F.A.Q.